samedi 24 février 2007

FRACTEURS DE DEVELLOPPEMENT ET BESOINS DE L’ENFANT

Le devellopement de l’enfant est soumis a l’influence de deux types de facteurs :-facteur d’ordre génétique :
-Le syndrome de Turner : Maladie chromosomique caractérisée par une monosomie au niveau de la paire de chromosomes sexuels. En effet la personne atteinte ne possède qu'un chromosome X, est une femme, mais stérile.

-La maladie de Klinefelter : Maladie chromosomique, elle est caractérisée chez l'homme par 47 chromosomes au lieu de 46. En effet, la paire d'hétérosomes, ou chromosomes sexuels comporte deux chromosomes X et un chromosome Y. L'individu est mâle mais stérile. Ses origines se trouvent au niveau de la méiose.

-La maladie Triplo X : Maladie chromosomique caractérisée par trois chromosomes X au lieu de deux pour la paire sexuelle. L'individu atteint est une femme mais elle est stérile. Les origines de cette anomalie chromosomique ont lieu au cours de la méiose.

-L'Hémophilie :Maladie héréditaire due à la présence d'un allèle récessif sur le chromosome X et caractérisée chez l'individu porteur par l'absence de certains facteurs plasmatiques de la coagulation. On retrouve chez les personnes atteintes une tendance aux hémorragies répétées et abondantes.


-La mucoviscidose :C'est une affection héréditaire dans laquelle les glandes exocrines, non hormonales, sécrètent un mucus anormalement épais, qui conduit à l'obstruction chronique des canaux du pancréas et des bronches. Elle est à transmission autosomale récessive. Le gène responsable est localisé sur le chromosome 7.


-La myopathie :Ce nom est donné à toute maladie musculaire du groupe des dystrophies musculaires progressives, affections héréditaires, lentement évolutives et souvent invalidantes, caractérisées par une atrophie des muscles squelettiques. Elle a pour origine une mutation génétique héréditaire. Citons par exemple la myopathie de Duchenne dans laquelle les symptômes apparaissent avant l'âge de cinq ans. Les premiers muscles touchés sont ceux du bassinet du tronc, ce qui provoque une déformation de la colonne vertébrale. L'atrophie gagne tous les muscles à la fin de l'adolescence. Cette forme de la maladie est due au chromosome X, elle est autosomale récessive. Seuls les garçons en sont atteints.

-La thalassémie :C'est une forme d'anémie héréditaire associée à une déficience dans le synthèse d'une ou de plusieurs des quatre chaînes formant l'hémoglobine des globules rouges. Cela se traduit par une anémie assez importante. On observe également une hypertrophie de la rate et des déformations du crâne et des os longs dans cette maladie. La ß-thalassémie se caractérise par l'absence de la chaîne ß de l'hémoblobine.

-Le diabète sucré : Maladie génétique caractérisée par une augmentation de la glycémie, avec présence de sucre dans les urines. Il peut se compliquer par un coma diabétique nécessitent un traitement d'urgence par l'insuline, hormone produite par le foie qui régule la glycémie dans l'organisme.
-facteur liée dans le milieu auquel il vie :

-1.Le besoin de relations chaleureuses et stables est une évidence qui est confirmée par tous les travaux. Ce sont dès la très jeune âge des relations émotionnelles interactives. Avant d’être gestuelles ou les verbales, elles s’expriment par le regard, les mimiques…qui traduisent lors des tout premiers échanges avec la ou les figures d’attachement l’importance et la primauté du système affectif du bébé.

-2.Le besoin de protection physique, de sécurité et de régulation concerne la sphère affective et psychologique. Il réclame la stabilité du milieu de vie et des relations familiales et sociales, génératrice de sensation de sécurité .On connaît à l’inverse les effets néfastes du stress familial et environnemental qui réalise une authentique maltraitances psychologique.

-3.Le besoin d’expériences adaptées aux différences individuelles. Chaque
Enfant a son propre comportement dans les domaines émotionnel, relationnel et dans celui de l’apprentissage. Il évoluera avec l’age et la maturité. Ceci exige une approche spécifique de la relation avec chaque enfant, incompatible avec une attitude ou décision standardisée et pré-établie.

-4.Le besoin d’expériences adaptées au developpement. A chaque age ses besoins. Ceux-ci passent par plusieurs étapes : la sécurité vis-à-vis des évènements extérieurs dès 3 à 4 mois ; la sécurité intérieure vers 4 à 6 mois permettant des relations confiantes avec les personnes ; le développement de la communication non verbale puis de la conscience de soi de 6 à 18 mois ; enfin la maîtrise des mots et de la pensée. L’organisation de la vie de l’enfant (échange, jeux, activités diverses…) doit naturellement tenir compte de ces évolutions.

-5.Le besoin de limites, de structures, et d’attentes. Il s’agit des apprentissages, qui sont rendus possibles par le climat de confiance et de sécurité établi entre l’enfant et les personnes qui l’entourent. La discipline doit être progressivement inculquée sous la forme d’un enseignement répété et patient. Le but est pour l’enfant de faire plaisir aux personnes proches et de contrôler ses impulsions tout en étant respecté et aimé, et plus tard d’acquérir à son rythme une véritable autodiscipline de vie.

-6.Le besoin d’une communauté stable et de son soutien, de sa culture. C ‘est pour l’enfant le besoin de vivre dans un milieu ou il est intégré, accepté, aidé dans ses démarches relationnelles. La langue, le type de civilisation, la culture, la religion…y participent. De même la famille, les personnes assurent la garde, l’école, les activités personnelles…

I) Les facteurs de développement avant la naissance
1.1 Hérédité :
Transmission de certains caractères physiques, physiologique, des parents aux enfants parles chromosomes.
Les chromosomes sont porteurs de gènes dont dépendent les caractères héréditaires (taille, couleur des yeux/cheveux, etc.…)
Ou parfois des anomalies génétiques :
-Le syndrome de Turner :
Maladie chromosomique caractérisée par une monosomie au niveau de la paire de chromosomes sexuels. En effet la personne atteinte ne possède qu'un chromosome X, est une femme, mais stérile.

-La maladie de Klinefelter
Maladie chromosomique, elle est caractérisée chez l'homme par 47 chromosomes au lieu de 46. En effet, la paire d'hétérosomes, ou chromosomes sexuels comporte deux chromosomes X et un chromosome Y. L'individu est mâle mais stérile. Ses origines se trouvent au niveau de la méiose.

-La maladie Triplo X :
Maladie chromosomique caractérisée par trois chromosomes X au lieu de deux pour la paire sexuelle. L'individu atteint est une femme mais elle est stérile. Les origines de cette anomalie chromosomique ont lieu au cours de la méiose.

-L'Hémophilie :
Maladie héréditaire due à la présence d'un allèle récessif sur le chromosome X et caractérisée chez l'individu porteur par l'absence de certains facteurs plasmatiques de la coagulation. On retrouve chez les personnes atteintes une tendance aux hémorragies répétées et abondantes.


-La mucoviscidose :
C'est une affection héréditaire dans laquelle les glandes exocrines, non hormonales, sécrètent un mucus anormalement épais, qui conduit à l'obstruction chronique des canaux du pancréas et des bronches. Elle est à transmission autosomale récessive. Le gène responsable est localisé sur le chromosome 7.


-La myopathie :
Ce nom est donné à toute maladie musculaire du groupe des dystrophies musculaires progressives, affections héréditaires, lentement évolutives et souvent invalidantes, caractérisées par une atrophie des muscles squelettiques. Elle a pour origine une mutation génétique héréditaire.
Citons par exemple la myopathie de Duchenne dans laquelle les symptômes apparaissent avant l'âge de cinq ans. Les premiers muscles touchés sont ceux du bassinet du tronc, ce qui provoque une déformation de la colonne vertébrale. L'atrophie gagne tous les muscles à la fin de l'adolescence. Cette forme de la maladie est due au chromosome X, elle est autosomale récessive. Seuls les garçons en sont atteints.

-La thalassémie :
C'est une forme d'anémie héréditaire associée à une déficience dans la synthèse d'une ou de plusieurs des quatre chaînes formant l'hémoglobine des globules rouges. Cela se traduit par une anémie assez importante. On observe également une hypertrophie de la rate et des déformations du crâne et des os longs dans cette maladie.
La ß-thalassémie se caractérise par l'absence de la chaîne ß de l'hémoblobine.

-Le diabète sucré :
Maladie génétique caractérisée par une augmentation de la glycémie, avec présence de sucre dans les urines. Il peut se compliquer par un coma diabétique nécessitent un traitement d'urgence par l'insuline, hormone produite par le foie qui régule la glycémie dans l'organisme.

Un bon patrimoine génétique permet un bon développement.

1.2Les liés à la grossesse et à l’accouchement
-la grossesse :
- facteurs alimentaires :
Les femmes enceintes doivent avoir un régime alimentaire équilibré et nutritif. Il leur faut aussi augmenter leur apport en calories pour répondre aux besoins du fœtus qui se développe et de leur organisme qui change. La consommation d'une gamme d'aliments sains et nutritifs pendant la grossesse est l'une des choses les plus importantes que les femmes puissent faire pour garantir la croissance et le développement normaux du fœtus. En outre, ces aliments aident à prévenir la prématurité ainsi que l'insuffisance de poids à la naissance. Pour la mère, une bonne alimentation permet d'éviter l'anémie, l'infection, le travail difficile et une guérison lente.
Une bonne alimentation pendant la grossesse repose sur la consommation de divers aliments sains tels que les céréales complètes, les légumes et les fruits. Il importe que les femmes enceintes boivent beaucoup de liquides et absorbent une quantité suffisante de :
• protéines : pour un bon développement du fœtus et du placenta ;
• calcium : pour une bonne croissance du fœtus ;
• fer : pour aider au développement de l'appareil circulatoire du fœtus et pour prévenir l'anémie chez la mère ;
• acide folique : pour réduire le risque de spina-bifida, d'anencéphalie et d'anomalies congénitales associées.
Il est recommandé aux femmes qui désirent concevoir de prendre une vitamine prénatale contenant de l'acide folique ainsi que d'autres vitamines et minéraux essentiels. Les femmes enceintes doivent aussi manger des aliments riches en protéines, en calcium, en fer et en acide folique.
De bonnes sources de protéines incluent :
• les œufs ;
• les produits laitiers (lait, fromage, yaourt) ;
• le tofou ;
• les haricots ;
• les viandes maigres.
De bonnes sources de calcium comprennent :
• les produits laitiers (lait, fromage, yaourt) ;
• le brocoli ;
• le poisson.
De bonnes sources de fer incluent :
• les viandes maigres ;
• les légumes (lentilles, pois chiches) ;
• les légumes feuilles verts (épinard, chou vert) ;
• les fruits secs (abricots, raisins secs) ;
• les œufs ;
• le nectar de pruneau ;
• la mélasse.
De bonnes sources d'acide folique comprennent :
• les légumes feuilles verts (épinard, chou vert) ;
• les œufs.
-condition de vie (fatigue, stress,…) : Lorsque l’on est enceinte, il est très important de veiller soigneusement à sa santé. En effet, c’est la future maman qui fournit au bébé tout ce dont il a besoin.

Manger sainement, faire de l’exercice et dormir suffisamment sont autant d’éléments qui contribuent à ce que le bébé commence sa vie dans les meilleures conditions possibles.
-certaines pathologies :
Ex : toxoplasmose=> Infection active par un parasite protozoaire intracellulaire , les organes atteints sont le système nerveux central, cœur, poumons, foie, tractus digestif, peau, œil, système hématopoïétique: Toxoplasma gondii. Il en existe quatre types:
1. Toxoplasmose congénitale: infection aiguë maternelle et transmise au fœtus. À l'origine de manifestations variées (asymptomatique jusqu'à des malformations fœtales majeures et décès in utero)
2. Infection oculaire: la toxoplasmose est une des principales causes de choriorétinite, après une toxoplasmose congénitale passée inaperçue.
3. Toxoplasmose aiguë chez le sujet immunocompétent: souvent asymptomatique ou à l'origine de manifestations mineures (syndrome grippal, lymphadénopathie)
4. Toxoplasmose du sujet immunodéprimé: primaire ou le plus souvent secondaire à une réactivation d'une infection ancienne. Il s'agit d'une atteinte souvent multi viscérale, touchant principalement le système nerveux central, mais également le cœur, les poumons, le foie.
Rubéole=>C'est à l'occasion d'une épidémie de cataracte congénitale qu'un ophtalmologiste australien mit en évidence le pouvoir pathogène des virus vis à vis du fœtus.
II) Les facteurs de développement lié au milieu
1. La satisfaction des besoins physiques et physiologiques
Les besoins alimentaires :
• les atouts de l’allaitement naturel:
-il entretient une meilleure relation mère enfant
-la digestion de bebe est plus facile,
-il diminue les risque d’allergie
-l’acuité visuelle et le quotient intellectuel du bebe serait meilleur (allaitement de longue durée)
-il assure une meileure défense immunologique contre les infestion grâce aux anticorps qu’il contient
-il est gratuit
-pas besoin de sortir le chauffe-biberon,il est tout prêt et toujours à la température optimale.
-il est contraceptif au moins jusqu’à 6 mois,si les règles ne sont pas revenues.
-pour maman,ildiminue la fréquence des cancers du sein et de l’ovaire et retarde l’ostéoporose post ménopausique.
• Alimentation suffisantes et diversifée :
Les 3 premiers mois, le bébé ne se nourrit que de lait maternel ou lait 1er âge.
Vers 4 mois, on passe au lait 2ème âge. Il est plus riche en protéines, contient du fer et est différemment sucré. L’enfant est en général à quatre repas vers 4 mois.
A partir de 6 mois : matin-lait / dans la matinée, jus de fruits avec les vitamines et le fluor / déjeuner - compote de fruit (50 à 70g) à la cuillère et un biberon de lait / goûter - compote de fruit et lait / soir lait.
A 7 mois : déjeuner - purée de légumes (100g) et un dessert lacté ou une compote de fruit (50 à 70g) et un biberon de lait (60ml) / goûter - dessert différent du déjeuner et lait / soir-légumes (100g) et lait à volonté.
Vers 8/9 mois : déjeuner - purée de légumes (200g) avec un jaune d’œuf ou 30g de protéines et un dessert lacté / goûter - compote ou biscuit et lait / soir - légumes (100g) et lait à volonté.
Vers 12 mois : Il n’y a plus aucun interdit alimentaire (sauf en cas d’allergies). Son alimentation devient très variée. Céréales au lait, confiture, légumes en morceaux, biscuits, petites pâtes, riz ou semoule… sont permis. Donnez-lui de fines tranches de fruits bien mûrs (poires ou pêches) afin de l’habituer à mâcher. Vous pouvez également passer au lait de croissance.
Les besoins physiologiques :
Respect des rythmes biolologique :
-sommeil :
Les bébés ont un sommeil très différent de celui des adultes. Si l'on ne connaît pas bien les caractéristiques de ce sommeil, on peut s'inquiéter à tort. Ces quelques bases devraient vous aider à mieux observer, à mieux comprendre, et à aider bébé à bien structurer son sommeil et son éveil car les premiers mois sont déterminants.

Le sommeil durant le premier mois.

Un nouveau-né dort en moyenne 16 heures par jour. Il dort par cycle d'une heure environ avec parfois quelques cycles successifs (2 à 3), ce qui permet aux parents de récupérer un peu. Entre chaque période, bébé s'agite, pleure et mange. Il ne fait pas la différence entre le jour et la nuit. Les périodes de sommeil, contrairement à l'adulte, commence par une phase de sommeil agité : bébé bouge ses membres, fait toutes sortes de mimiques du sourire angélique à la grimace douloureuse, et parfois même ouvre les yeux. A cette phase d'agitation succède une phase de sommeil calme.
Dès cet âge, il existe de grandes variations avec de gros dormeurs 20 heures) et de petits dormeurs (12 heures)

Le sommeil du 2e au 6e mois.
La distinction 1er mois/2e mois est indicative. Durant cette période de 2 à 6 mois, bébé va commencer à distinguer le jour de la nuit et à dormir plus la nuit: le rythme circadien va s'installer. Lors de l'installation de ce rythme, vers 4 semaines, il n'est pas rare de constater une durée d'éveil importante en fin de soirée, associée à une agitation et des pleurs incoercibles.
Les périodes de sommeil agité vont se réduire par rapport aux phases de sommeil calme qui lui va devenir plus profond. Bébé va progressivement dormir de plus en plus longtemps la nuit (8 à 9 heures vers l'âge de 4 mois), et augmenter ses phases d'éveil le jour. A 6 mois, il dormira en moyenne 15 heures sur 24.

Le sommeil entre 6 mois et 4 ans.

Cette période se caractérise par :

-la réduction des siestes (sommeil diurne). Vers 24 mois, il ne fera plus qu'une sieste prolongée en début d'après midi.
-Une augmentation des réveils en seconde partie de nuit.
-Une prise de conscience de son identité et de l'indépendance des parents, avec donc une appréhension de dormir seul.
-Une capacité de mémorisation avec peur de l'éventualité des cauchemars
Ces 3 derniers éléments peuvent de traduire par une sollicitation accrue des parents à différentes heures... Bébé appelle mais aussi teste.



Quelques conseils.

Il faut aider bébé à se repérer dans le temps pour son cycle circadien s'installe dans les meilleurs conditions. Il va falloir marquer dès la naissance le contraste entre le jour et la nuit. Il faut le faire dormir la nuit dans l'obscurité.. Il faudra cesser autour de lui les activités susceptibles de le réveiller en sachant que durant le 1er mois, le sommeil calme est très superficiel. Il faudra ne pas faire de bruit ou l'isoler. Les tétés seront données en silence, dans une semi-obscurité.

En phase de sommeil agité, il ne faudra pas s'inquiéter et donc ne pas le réveiller. Quand bébé est réveillé, il est calme, regarde autour de lui. Il s'exprimera s'il a faim.

Il faudra respecter ses siestes la journée, en évitant trop d'agitation, trop de bruits qui pourraient le gêner, le fatiguer, l'énerver. Dans ce cas bébé dort peu et pleure souvent.

Lors de la mise en place du cycle circadien, bébé va pleurer plus le soir. Pour qu'il puisse se relaxer, Il faudra l'apaiser, le prendre dans ses bras, le bercer, le faire prendre un bain chaud, réduire la lumière. Il est inutile de lui donner le biberon. En cas d'échec, le plus simple est de le coucher seul dans sa chambre et de le laisser retrouver son calme.
-équilibre entre le moment d’activités et le repas :
2.La satisfactions pycho-sociaux
Le besoins d’amour et de sécurité :

LA THÉORIE DE L'ATTACHEMENT...
a été définie au début des années 1950 par le Dr John Bowlby, un psychiatre pour enfants;
s'est vue conférer un fondement empirique par Mme Mary Salter Ainsworth, qui a conçu une façon de mesurer le concept de la figure d'attachement en tant que base de sécurité à partir de laquelle le nourrisson puisse explorer son univers. Mme Ainsworth a également fait valoir l'importance de la sensibilité de la mère aux signaux du nourrisson et son rôle dans le développement de l'attachement entre ces derniers;
s'est développée et a été intégrée au cours des 60 dernières années et continue d'évoluer grâce au travail des chercheurs de toutes les régions du globe.
L'ATTACHEMENT DU NOURRISSON...
est le lien affectif profond qu'établit le nourrisson avec le principal fournisseur de soins, habituellement sa mère. Ce lien « les unit dans l'espace et s'accentue avec le temps »1.
semble découler des interactions sociales. Il reflète un « modèle de fonctionnement interne » exprimant les attentes du nourrisson en termes de comportements du parent en situations significatives sur le plan émotif;
est favorisé par la réponse sensible du principal fournisseur de soins aux besoins du nourrisson;
est également influencé par les caractéristiques du nourrisson, les comportements du fournisseur de soins, le stress vécu, le soutien reçu, le système familial, la situation conjugale, la culture et l'environnement;
influe considérablement sur les résultats affectifs, cognitifs et sociaux ultérieurs.
UN COMPORTEMENT D'ATTACHEMENT...
est tout comportement dont se sert le nourrisson pour rechercher et maintenir le contact ou pour obtenir une réaction d'un fournisseur de soins;
peut consister à pleurer, saisir, se cramponner, chercher, se rapprocher, ramper, marcher ou courir en direction de quelqu'un, suivre, sourire, accueillir, tendre les bras ou émettre des sons;
peut varier selon la culture, bien que la relation d'attachement soit universelle.
LA FIGURE D'ATTACHEMENT...
est le principal fournisseur de soins avec lequel l'enfant est en contact durant sa première année et avec qui il établit une relation d'attachement;
représente une base de sécurité à partir de laquelle l'enfant peut explorer.
JALONS DU DÉVELOPPEMENT DE L'ATTACHEMENT
Au cours de deux premiers mois de leur vie, même si les nourrissons ne montrent que peu de préférences observables envers un fournisseur de soins particulier, les réponses chaleureuses, sensibles et fiables de ces derniers à leurs besoins jettent les bases du développement de la relation d'attachement;
Entre 2 et 7 mois, les nourrissons ont tendance à interagir différemment avec leurs principaux fournisseurs de soins et les étrangers, mais ne montrent en général pas encore de préférences marquées;
Entre 4 et 6 mois, les nourrissons commencent à avoir des attentes quant à la façon dont leur figure d'attachement répondra à leurs besoins en cas de détresse. Ces attentes, qui reposent sur leurs expériences quotidiennes avec la figure d'attachement, sont appelées les « modèles de fonctionnement interne de la relation d'attachement ».
Entre 7 et 12 mois, les nourrissons montrent de nettes préférences envers un petit nombre de figures d'attachement. Ils commencent à se méfier des étrangers et à protester en cas de séparation;
Entre 12 et 18 mois, alors qu'ils peuvent ramper et marcher, les bébés utilisent leur figure d'attachement comme « base de sécurité » à partir de laquelle s'aventurer et explorer le monde qui les entoure, de même qu'en tant que « refuge sûr » vers lequel revenir en cas de peur ou de détresse.
Entre 18 mois et l'âge d'environ 4 ans, la relation d'attachement est caractérisée par la tolérance de la séparation, l'apprentissage de la coopération et la recherche de l'équilibre entre le besoin d'autonomie, de maîtrise de soi et d'exploration de même que le besoin toujours présent d'amour, d'affection et de protection.
L'ATTACHEMENT SÉCURISANT...
s'établit lorsque les fournisseurs de soins sont sensibles au comportement du nourrisson, disponibles physiquement et émotionnellement, se montrent affectueux de même que rassurants et aiment interagir avec le bébé;
est plus susceptible de s'établir si le fournisseur de soins a lui-même joui d'un attachement sécurisant étant enfant.
L'ATTACHEMENT NON SÉCURISANT...
se développe lorsqu'un principal fournisseur de soins ne répond pas constamment de façon chaleureuse, affectueuse, aimante, fiable et sensible aux besoins du nourrisson;
présente différents types, selon la nature et l'ampleur de la négligence du principal fournisseur de soins à répondre aux besoins de l'enfant; il peut être de type évitant, ambivalent ou désorganisé;
peut être un indicateur de risque d'où les problèmes d'ordre affectif, social et comportemental au cours de l'enfance et de la vie (particulièrement dans la catégorie désorganisé-désorienté);
peut être modifié grâce à des interventions appropriées.
L'ATTACHEMENT SÉCURISANT EST IMPORTANT CAR...
il donne au bébé un sentiment de sécurité;
il permet au bébé d'explorer son univers et de savoir qu'en cas de peur ou de détresse, il trouvera sécurité, apaisement ou réconfort en revenant à la « base de sécurité » que représente le fournisseur de soins;
les toutes premières relations influent sur le développement précoce du cerveau et aident à façonner les émotions, la réflexion, l'apprentissage et les comportements la vie durant;
il contribue à prévenir l'apparition de divers problèmes affectifs et comportementaux tout au long de l'enfance et de l'adolescence.
L'ATTACHEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT DU CERVEAU
Nos toutes premières expériences du monde influencent grandement la croissance et le développement du cerveau.;
Le cerveau, tout comme le corps, a besoin d'être bien nourri et cesse de se développer de façon saine s'il ne l'est pas.
Les recherches indiquent que le manque de stimulation adéquate ou l'exposition aux mauvais types de stimulation peuvent être dommageables pour le cerveau.
Le stress pourrait constituer un important facteur influant sur le cerveau en développement.
On croit que les nourrissons qui ne jouissent pas d'un attachement sécurisant peuvent, dans des conditions stressantes, avoir des réactions prolongées au stress qui nuisent au développement de leur cerveau.
L'expérience clinique laisse également supposer que la prestation de soins chaleureux, sensibles, attentionnés et fiables qui favorisent l'attachement sécurisant s'avère importante pour tempérer les effets nuisibles du stress sur le développement du cerveau.
TYPES D'ATTACHEMENT ET COMPORTEMENTS DU FOURNISSEUR DE SOINS ET DU NOURRISSON
Le tableau qui suit illustre les liens entre les types d'attachement, les comportements du fournisseur de soins et ceux du nourrisson définis à partir d'observations faites durant « The Strange Situation », une procédure en laboratoire qui vise à mesurer l'attachement entre les mères et leur nourrissons de 12 à 18 mois. Les stratégies et styles d'attachement normaux présentent les variations suivantes : sécurisant, non sécurisant évitant et non sécurisant ambivalent. Le type non sécurisant évitant est assez courant chez certaines cultures.
Les comportements associés aux différents types d'attachement ne constituent pas des catégories absolues. De fait, les comportements du fournisseur de soins et du nourrisson varient à l'intérieur de chaque catégorie. Ainsi, les comportements d'un fournisseur de soins qui indiquent une non-disponibilité, une non-réponse aux besoins du nourrisson ou le rejet de celui-ci peuvent aller de faibles à extrêmes.
Le besoins d’expériences nouvelles :




[la suite dans les prochain jours]

mardi 20 février 2007

Compte-rendu de la réunion du mercredi 24 janvier 2007



Présents : 14 élèves de seconde 5 Groupe B
Absent(s) : Carloe Macquet

Ordre du jour : la dépendance des personnes âgées

Secrétaire de séance : madame Carré-Lamy

Début : 8 H 15


Intervention du Docteur Faure, médecin inspecteur en santé publique à la DRASS de Picardie :
- Présentation de la DRASS :
La Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales est chargée d’appliquer la politique du Ministère de la santé en Picardie. Il s’agit d’un service extérieur de ce ministère.
Elle intervient dans le cadre du SROS (Schéma Régional d’organisation sanitaire) pour la planification sanitaire ; elle travaille aussi avec les établissements médico-sociaux, et réalise des actions de prévention dans le cadre du Programme Régional de Santé Publique.
- Présentation de sa fonction et de sa mission

- Plan de l’exposé remis aux élèves


Le Dr Faure indique qu’il est difficile de proposer un âge pour évoquer le terme « personne âgée ».
Pour le médecin 3 critères sont à prendre en compte :
- la personne présente plusieurs pathologies
- la personne est plus fragile (dénutrition-déshydratation – etc…)
- La personne est plus ou moins dépendante

Il existe donc des « jeunes vieux » et des « vieux jeunes », et les séniors ont aujourd’hui un rôle important à jouer dans la société d’autant plus grand que les progrès font que l’on recule dans l’incapacité et la dépendance.
De nos jours, l’âge d’entrée en maison de retraite se situe autour de 80 – 85 ans.

Le Dr Faure développe ensuite les notions de maladie et handicap puis aborde celles de déficience, incapacité, handicap.
Il précise que l’environnement est important à prendre en compte. En effet, si la personne dispose d’un environnement favorable, elle sera moins en situation de handicap que si elle se trouve dans un environnement non favorable.
La notion de dépendance est précisée ; ne pas être autonome, c’est être dépendant.

Le Dr Faure présente ensuite les causes qui peuvent entraîner une dépendance :
- des causes physiques (rhumatismes, scléroses en plaques, Parkinson, etc…)
- des causes psychiques (démences, psychoses etc…)
- des causes sensorielles (cataracte, rétinite, etc…), audition


Il existe aussi une dépendance à la gestion des biens qui concerne environ 1 million de personnes en France. Des mesures de protection juridique des personnes sont alors mises en place à la demande de la famille ou d’un tiers. Le juge des tutelles décide alors :
- soit une mesure de sauvegarde de justice ( mesure temporaire)
- soit une tutelle aux prestations sociales ( pour une partie des biens)
- soit une curatelle (tutelle incomplète : aide à la gestion et contrôle)
- soit une tutelle complète (impossibilité de gestion de la personne)

Un tuteur est désigné par le juge ; il peut s’agir d’un membre de la famille, d’un tuteur professionnel, ou d’une association tutellaire, ou d’une maison de retraite.

Le Dr Faure présente ensuite les risques liés à la dépendance : suicide, accidents de la vie courante, agressivité…..) et la nécessité d’évaluer pour adapter les réponses en fonction du niveau de dépendance.
Plusieurs types d’évaluation :
- évaluation médicale (les soins)
- évaluation dépendance (grille AGGIR)
- évaluation pour les actes de la vie courante
- évaluation pour la gestion des biens

Bien souvent, la dépendance survient suite à un événement ( décès du conjoint, déménagement de la voisine ….)

Des prestations sont alors mises en place pour favoriser en priorité le maintien à domicile :
- prestations à domicile ( auxiliaire de vie, aide-ménagère, Service de soins infirmiers à domicile, portage des repas, téléalarme)
- Versement de l’APA (allocation personnalisée d’ autonomie)

Quand le maintien à domicile n’est plus possible, le placement en institution est nécessaire :
- Unité de soins de longue durée (prise en charge très médicalisée)
- EHPAD (établissement d’hébergement pour personne âgée dépendante)
- Foyer de vie et Maison d’Accueil Spécialisée (MAS)
- Centre Hospitalier spécialisé (CHS)


L’exposé se termine par un exercice pratique et un échange des élèves avec le Dr Faure


Fin : 11 h

Doullens, le 5 février 2007